A ces belles personnes que j’accompagne, qui m’épatent, qui me touchent, me font rire, m’émeuvent… Et puis à toi, si tu as besoin de lire ça.
Ce que je veux dire aujourd’hui :
Tu as le droit de penser à toi. De penser à toi, avant de penser aux autres. Avant de “panser” les autres.
Tu as le droit de ne pas aller bien. Tu as le droit de dire que tu ne vas pas bien. Ou de ne pas le dire.
Tu as le droit de pleurer, de crier, d’avoir mal.
Tu as le droit de ne pas savoir. De ne plus savoir. De ne pas savoir comment, pourquoi. Pour qui.
Tu as le droit de ne pas comprendre. De ne pas te comprendre, de ne pas comprendre les autres. De ne pas comprendre ceux que tu aimes.
Tu as le droit de ne pas pouvoir. De ne plus pouvoir. De ne plus en pouvoir.
Tu as le droit de vaciller, de tomber, de ne pas te relever.
Tu as le droit de demander de l’aide. Ou de ne pas en demander.Tu as le droit d’avoir peur de changer. De le vouloir. De ne plus le vouloir.
Tu as le droit de tout cela, sans que cela ne dise rien de toi. De toi en tant que femme, homme, en tant que mère, père… en tant qu’être humain. Tu as le droit de tout cela, sans que cela n’entache en rien ta valeur.
Alors n’oublie pas, s’il te plaît, que ce moment, que ces moments, ne te définissent pas. N’oublie pas que tu es bien plus que tout ça. N’oublie pas ta profondeur, tes forces, tes talents innombrables, tes ressources profondes.
Tu es un champ si vaste, de possibles.
Je crois en toi.